Pour aller plus loin...
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Conseils et guide de révisions pour l'épreuve pratique STS du Bac STHR
- Le 19/02/2023
- Dans Pour s'amuser et réviser
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L'épreuve pratique de STS arrive à grand pas ! Selon vos académies et lycées du 22 au 28 mars 2023.
Pas de panique voici une liste non exhaustive pour réviser les différents thèmes de STS et préparer au mieux votre épreuve pratique. En complément n'hésitez pas à cliquer sur les liens afin de réviser à l'aide des tutos mais également révisez en vous amusant à l'aide des nombreux quiz et jeux mis à votre disposition.http://www.technohotelresto.com/blog/quiz-jeux/
Techniques d’animation en salle :
Organisation du guéridon, hygiène, rapidité de l’exécution, valorisation du dressage, valorisation de l’animation, analyse sensorielle du produit réalisé.
À réviser : flambage d’un fruit : fruits au sirop, bananes et préparation d’une entrée : ex tartare et dérivés : steak tartare, tartare de saumon, avocat cocktail, cocktail de crevettes…en prenant en compte les points critiques et les points de maitrise.
Service au restaurant créateur de valeur :
Focus sur la mise en place, la prise de commande, le service au guéridon, la valorisation du service des mets
http://www.technohotelresto.com/pages/le-service-au-restaurant-createur-de-valeur.html
Les fromages :
Focus sur les connaissances technologiques (46 fromages AOP), valorisation du service, réalisation d’une assiette, analyse sensorielle du produit réalisé
http://www.technohotelresto.com/pages/cours-de-technologie/1ere-sthr/chapitre-10-les-fromages.html
Les vins :
Focus Ouverture d’une bouteille de vin tranquille / vin effervescent, l’analyse sensorielle et connaissances technologiques (Régions viticoles, Principales Appellations et Cépages)
Les vins blancs :
http://www.technohotelresto.com/pages/caracteriser-les-vins-blancs.html
Les vins rouges :
http://www.technohotelresto.com/pages/caracteriser-les-vins-rouges.html
Les vins effervescents
http://www.technohotelresto.com/pages/caracteriser-les-vins-effervescents.html
Initiation à l’analyse sensorielle
Le service des boissons créateur de valeur :
Focus sur la valorisation des boissons du bar, service du vin, service des boissons chaudes.
http://www.technohotelresto.com/pages/le-service-des-boissons-createur-de-valeur-1.html
Les boissons chaudes : Focus sur le service du café et du thé : accompagnements et valorisation
http://www.technohotelresto.com/pages/les-boissons-chaudes-connaissances-et-reperes-de-service.html
Réalisation de cocktails
http://www.technohotelresto.com/pages/cours-de-technologie/le-bar/les-cocktails.html
Développement durable, labels et démarche locavore
http://www.technohotelresto.com/pages/les-enjeux-du-developpement-durable.html
Valorisation de l’accueil à la réception et les services spécifiques en hôtellerie.
Segments et attentes de la clientèle :
Focus sur les besoins et attentes des clients selon la segmentation et l’accueil de la clientèle en situation de handicap
http://www.technohotelresto.com/pages/la-clientele-les-principaux-segments-et-leurs-atentes.html
Le service en réception créateur de valeur : Prise de réservation – Check in – Check out
http://www.technohotelresto.com/pages/le-service-en-hotellerie-createur-de-valeur.html
Les services spécifiques à l’hôtellerie : Accueil vip – Service de la couverture
http://www.technohotelresto.com/pages/les-services-specifiques-a-l-hotellerie.html
L’entretien des locaux : nettoyage d’une chambre – salle de bain
Quelques conseils supplémentaires :
- réalisez un planning de révisions : projetez sur un tableau les différentes matières et thèmes à réviser en les variant régulièrement.
- consacrez 5 heures par jour à réviser dans un lieu calme, bien éclairé, sans omettre l'ergonomie (assise et bureau à bonne hauteur).
- accordez vous des phases de repos, de détente, aérez vous les neuronnes, allez dehors, faites de l'exercice physique, lisez la presse.
- si vous révisez avec des amis, mettez en commun les points forts de chacun au service du groupe, mutualisez vos ressources et synthèses, réalisez des jeux de rôles en situation professionnelle en ayant toujours à l'esprit une prise de recul suffisante pour observer vos camarades et leur faire des remarques constructives.
- la fête sera pour plus tard ! couchez vous à une heure raisonnable afin d'avoir un sommeil réparateur et d'optimiser vos journées ! entre travail et détente.
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Classement des groupes hôteliers : Marriott en tête, dynamique chinoise
- Le 26/12/2022
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Présenté par le cabinet MKG, le classement des groupes hôteliers en 2022 est resté globalement stable, Marriott étant toujours le leader mondial. Mais les groupes chinois affirment leurs positions au sein du top 10.
Le top 10 mondial présenté par le cabinet MKG Group confirme la hiérarchie présentée par Voyages d’Affaires en mars dernier. Marriott reste de loin le premier groupe mondial, hôtelier américain ayant enregistré une croissance de son offre de +4% en 2021. Soit un développement en ligne avec celui des années précédentes, de +3,1% en 2020 et de +4,8% en 2019.
Si Marriott domine le classement en proposant un total de 1 456 478 chambres dans le monde, son poursuivant, le groupe chinois Jin Jiang réduit année après année l’écart qui les sépare. Avec 1 203 170 chambres dans le monde, mais un gain net plus de 100 000 chambres sur l’année 2021 (+9,9%), l’hôtelier chinois continue d’étendre son empreinte en Asie, avec ses marques Jinjiang, Kun Lun ou Metropolo. Mais le groupe propriétaire de Louvre Hotels et maison mère du Radisson Hotel Group est aussi un acteur majeur au delà de l’Extrême Orient et profite de la dynamique de ses filiales occidentales.
Le classement publié par MKG met d’ailleurs en lumière la dynamique de croissance continue des hôteliers chinois. De la même manière que Jin Jiang, le groupe Huazhu peut jouer sur plusieurs fronts pour étendre son réseau. Outre ses enseignes Hanting, Ji, Cristal Orange ou Blossom House en Chine, le groupe est aussi propriétaire de Deutsche Hospitality depuis 2019 et profite de l’expansion des marques Steigenberger et InterCity. Huazhu signe ainsi la plus forte croissance du Top 10 en 2021 avec +15,8%.
Plus en bas du classement, alors que Greentree Hospitality frappe aux portes du top 10, BTH Hotels a pour sa part fait incursion dans le top 10 mondial, porté entre autres par ses enseignes Jianguo et Home Inns. Pour ce faire, BTH a pris la dixième place à l’Indien Oyo, qui avait fait une percée fulgurante dans le panorama hôtelier il y a quelques années avant que le soufflé ne retombe, perdant les deux tiers de ses hôtels en Chine et réduisant ses ambitions à l’international.
Ainsi, Oyo affiche un repli de son offre de -21,4% en 2021, cependant bien moindre qu’en 2020 où ce repli avait dépassé les 50% (-54,3%). Un gros trou d’air pour un groupe maintenant en voie de stabilisation, MKG soulignant que « SoftBank, investisseur principal de l’entreprise, a reçu le soutien à l’été 2021 de la firme Microsoft, de quoi redonner du souffle à l’entreprise fondée par Ritesh Agarwal qui a lancé en 2021 un vaste programme de restructuration. » Un programme qui s’est matérialisé par une hémorragie stoppée en Inde (-0,8%) et la reprise du développement en Asie, notamment en Indonésie et au Japon.
Par delà la dynamique chinoise, un classement globalement stable
En dehors de ces hôteliers asiatiques qui devraient continuer à faire bouger les lignes dans les prochaines années, le classement est resté globalement stable. Toujours le troisième hôtelier mondial, Hilton Worldwide poursuit sa croissance à un rythme toujours soutenu (+5,5%), tandis que le Britannique IHG a maintenu sa quatrième place malgré une stagnation de son parc en 2021 (-0,6%). Une stabilité due à un jeu d’entrées et sorties avec, d’un côté, de nombreux nouveaux hôtels (+5% de croissance brute) et, de l’autre, le départ d’établissements Holiday Inn et Crowne Plaza en Amérique du Nord ne s’inscrivant dans l’évolution contemporaine de ces enseignes.
Cinquième groupe mondial, Wyndham Hotels & Resorts a repris le chemin de la croissance (+1,8%) après le repli constaté l’an dernier (-4,2%). Le leader français Accor suit toujours en sixième position (+3,2% en 2021), avec un développement porté autant par ses marques historiques que par l’accent mis récemment sur l’hôtellerie lifestyle avec la finalisation de sa joint-venture avec Ennismore.
Parmi les autres ténors de l’hôtellerie mondiale, le franchiseur américain Choice Hotels reste à la huitième place malgré un repli de son offre de -3%. Le rafraîchissement de ses marques Comfort, Clarion et Quality récemment annoncé devrait lui donner un nouvel élan à l’avenir. Alors que l’offre de Best Western, douzième hôtelier mondial, est restée stable en 2021, un autre groupe américain, Hyatt Hotels, s’est distingué en 2021. Avec la croissance organique de ses marques, mais surtout grâce au rachat du groupe Apple Leisure, fort de 99 resorts all inclusive sous enseigne AMR Collection, Hyatt affiche une progression de son parc de +19,5%. La plus forte enregistrée lors de l’année écoulée.
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Pourquoi dire "Bon appétit" ce n'est pas vraiment poli ?
- Le 21/11/2022
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L’expression "Bon appétit", du latin "appetitus" qui signifie "vif désir", serait née au XIIIe siècle, une époque où par superstition, on disait cela à un convive avant son repas. Dès fois que par la suite, il s’étoufferait en mangeant, ou pire, avalerait un plat empoisonné. "Bon appétit", en gros, voulait dire "Bonne chance !".
Elle a été ensuite popularisée par Jean de La Fontaine dans une de ses fables, puis par Victor Hugo dans Ruy Blas. Plutôt stylée pour une expression qui nous laisse croire que souhaiter un bon appétit à son voisin de table c’est courtois et sympathique, y compris à l’étranger où ça fait chic de souhaiter "bon appétit". Mais, la réalité, c'est que ce n'est pas poli.
Vous serez d’accord qu’à table, on évite de parler de tout ce qui touche à l’anatomie. Or l’appétit, selon le dictionnaire c’est “l’inclination liée à une fonction naturelle, ayant pour objet le bien-être de l’organisme”. En clair, souhaiter un "bon appétit" c’est souhaiter que tout se passe bien de l’entrée, la bouche, jusqu’à la sortie.
C’est donc vouloir, pour la personne que vous avez emmenée au restaurant pour la première fois, un bon déroulement gastrique et un bon transit intestinal. Donc si vous voulez quand même dire quelque chose de sympa et respectueux des bonnes manières, dites "bonne dégustation" ou "bon repas".
Source : RTL
Capucine Trollion & Florian Gazan
publié le 15/11/2022
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Insolite : Le plus petit restaurant du monde
- Le 01/10/2022
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Seulement deux clients à une table, voici à quoi ressemble le plus petit restaurant du monde
Finis les restaurants bondés et bruyants ! À Vacone, petit village italien situé à 70 kilomètres au nord de Rome, l’établissement gastronomique Solo per Due propose une expérience atypique. Chaque midi et chaque soir, l’équipe de ce trois-étoiles accueille seulement deux clients à sa table.
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Mi-bière mi-vin, pourquoi la vière (avec un V) a toutes les chances de se faire mousser ?
- Le 26/09/2022
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Crédit photo : GALLIA - VERRES DE VIERES - 2022.JPG
On vous arrête tout de suite : il n'y a aucune erreur. On parle bien de vière, avec un V, et non de bière. A l'heure où les codes de l'apéritif sont totalement bousculés par des similis spiritueux sans alcool et des élixirs faiblement dosés, cette boisson hybride réjouira les consommateurs à la recherche d'une nouvelle expérience gustative, qui les surprendra à coup sûr avec son principe de fabrication basée sur la cofermentation entre le jus de raisin et le moût de bière.
Vous n'aimez pas le vin ? Vous n'aimez pas la bière ? Dans les deux cas, vous êtes susceptibles d'apprécier la saveur de la vière. Parce que cette nouvelle boisson alcoolisée lancée par la brasserie parisienne Gallia puise dans chacune de deux précédentes options ce qu'il y a de meilleur tout en amenuisant les critères qui rebutent parfois certains consommateurs. Prenez la bière par exemple. Ceux qui n'en boivent pas briguent en général l'argument de l'amertume pour expliquer pourquoi ils n'en achètent pas. Pour le vin, la structure tannique des jus - cette sensation que la langue râpe, ne fait pas toujours consensus. Pour sa part, la vière garde ce que chacune des deux boissons alcoolisées propose de mieux : du fruit et de la longueur en bouche.
Ce qui paraît être de prime abord une recette de petite chimiste est en réalité le résultat d'un travail de précision. C'est à Pantin, en banlieue parisienne, que la brasserie Gallia, devenue une référence des bières artisanales, a installé son entrepôt, véritable laboratoire de création de la vière dont la composition repose sur la cofermentation du raisin et du moût de bière.
"Nous avons démarré les premiers essais en 2019 avec un cépage rouge de Gaillac, le prunelard. Nous ne travaillons qu'avec des vignerons qui exercent en bio et vendangent à la main" explique Rémy Maurin, le maître-brasseur de Gallia. Et de confier "en provenance d'Alsace, du Val de Loire, de la Vallée du Rhône ou de la Haute-Garonne, le raisin arrive par camion réfrigéré qui prend la route au cours de la nuit".
Comment fait-on de la vière ?
Il ne s'agit aucunement de mélanger du vin à de la bière, ou de plonger du raisin dans un moût de houblon. Au tout début du processus, on lance la fermentation du jus de raisin en ne comptant que sur les levures indigènes présentes sur la peau pour que la transformation du sucre en alcool soit activée. Au préalable, on a aussi démarré la fabrication du moût de bière à base de malt concassé, mélangé à de l'eau puis filtré.
Avant que la cofermentation des deux breuvages ne commence, le travail consiste à abaisser le pH du moût de bière pour s'approcher au plus près de celui du jus de raisin, au risque d'obtenir au final un nectar déviant. Au fur et à mesure de la cofermentation, le maître-brasseur rajoute du moût de bière pour obtenir un juste équilibre aromatique entre les deux liquides. En fonction des cépages mais aussi de l'ADN que l'on souhaite attribuer à la vière, la répartition entre le malt et le raisin s'échelonne entre 30% et 50% de fruits. "Je m'adapte au raisin. D'abord, je le croque pour bien identifier la saveur et envisager comment lancer la fermentation avec le moût de bière. Cette année, on est plutôt sur 40% de moût de bière et 60% de raisin", raconte Rémy Maurin.
Pour ce "millésime" 2022, Gallia a ainsi acheté 30 tonnes de raisin et mis au point 35 hectolitres de moût de bière. Toute la préparation de la vière est effectuée dans d'immenses cuves en inox dans lesquelles le breuvage fermente pendant six mois environ. "Nous avons aussi acquis des amphores en grès pour que nos jus respirent et s'additionnent de minéralité, une caractéristique courante en oenologie, mais absente dans l'univers brassicole", convient le maître-brasseur. On peut d'ores et déjà déguster le résultat de cette fermentation en amphores avec la vière au merlot d'Ardèche, dont 25% du liquide final a fermenté de cette manière.
Pourquoi vous allez aimer la vière
Si étonnante soit-elle, la recette a de quoi séduire avec son taux d'alcool mesuré entre 7° et 11° maximum. On est loin d'une bouteille de vin à 14°. La légère effervescence devrait aussi être un atout de taille à l'heure où les pétillants naturels ravissent les palais à la recherche de bulles natures et moins chères. Composé de dix références, la gamme de vières de Gallia offre une véritable diversité aromatique, proposant aussi bien du fruité que des nectars corsés ou acidulés. Riesling, muscat, pinot gris, sylvaner...
La cofermentation n'exclut pas les raisins blancs travaillés en pressurage direct. Dans tous les cas, les palais remarqueront l'attaque franche de chacune des références dans laquelle on repère les codes de la bière. La palette d'effets gustatifs est telle qu'on imagine facilement des sommeliers envisager des accords surprenants tant avec des plats de poisson qu'avec un plateau de fromages.
La vière, une création française ? Si la composition naturelle de Gallia est clairement un ovni dans les mondes vinicole et brassicole, l'idée d'associer les deux univers n'est en fait pas nouvelle. En Haute-Savoie, la Brasserie du Mont Salève brasse une bière blonde à l'aide de marc haut-savoyard et réalise une fermentation avec les levures indigènes du raisin, rappelle Rémy Maurin qui joue la carte de la transparence. Le maître-brasseur, qui est tombé amoureux des mousses en se rendant sur ses terres natales de Suède, souligne enfin qu'en Italie une catégorie de boissons alcoolisées se rapproche des vières : ce sont les Italian Grape Ale. Chez Gallia, on s'est inspiré du principe de cofermentation mais le produit diffère puisque la vière française n'est pas élevée en barrique.
Compter 16 euros la bouteille de 75 cl de vière, disponible sur l'e-shop de Gallia sinon auprès de cavistes et de caves à bière.
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CLASSEMENT - Quels sont les pays les plus consommateurs de vin au monde ?
- Le 15/09/2022
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En 2021, la consommation mondiale de vin avoisinait 236 millions d’hectolitres, une hausse de 2 millions d’hectolitres (+ 0,7 %) par rapport à 2020. Mais quel pays est en tête ? Découvrez le top 10 des pays qui boivent le plus de vin en 2021.
Crédit Photo : Adobe Stock
Chaque année, l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) dresse le bilan de l’année écoulée et présente les grandes tendances de production et de consommation mondiales du vin. Nous nous sommes intéressés à cette dernière variable, et ce n’est ni la France ni un pays de l’Union européenne (UE) qui arrive en tête du peloton des pays les plus gros consommateurs de vin. Avec l’émergence de nouveaux marchés dans le monde et la réduction globale de la consommation de vin dans les pays traditionnellement producteurs, l’UE a vu sa place nettement diminuer depuis le début de ce siècle. La part de l’UE était estimée à 59 % en 2000 et, en 2021, elle représentait 48 % de la consommation mondiale.
L’année 2021 semble marquer la rupture avec la tendance négative, apparue en 2018 et déclenchée par la baisse de la consommation chinoise (qui recule en moyenne de 2 millions d’hectolitres par an depuis cette date). Un phénomène exacerbé en 2020 par la pandémie de Covid-19, qui a participé à la dégringolade de beaucoup de grands marchés du vin.
Top 10 des pays qui consomment le plus de vin en 2021
1. Les États-Unis : 33,1 millions d'hectolitres
2. La France : 25,2 millions d'hectolitres
3. L’Italie : 24,2 millions d'hectolitres
4. L’Allemagne : 19,8 millions d'hectolitres
5. Le Royaume-Uni : 13,4 millions d’hectolitres
6. L’Espagne : 10,5 millions d'hectolitres
7. La Chine : 10,5 millions d'hectolitres
8. La Russie : 10,5 millions d'hectolitres
9. Argentine : 8,4 millions d'hectolitres
10. L’Australie : 5,9 millions d'hectolitres
1. Les États-Unis : 33,1 millions d'hectolitres
Ce sont les États-Unis qui tiennent la place de premier pays consommateur, avec pas moins de 33,1 millions d'hectolitres (14 % de la consommation mondiale), soit l’équivalent d’environ 4,4 milliards de bouteilles de vin écoulées en 2021. Une consommation stable par rapport à 2020, qui témoigne de son adaptation, malgré les tensions de nature commerciale entre le marché nord-américain et certains pays de l’UE, et les restrictions imposées par la pandémie de Covid-19.2. La France : 25,2 millions d'hectolitres
La France s’affirme comme le pays le plus gros consommateur de l’UE, et représente 11 % de la consommation mondiale de vin en 2021, soit une hausse de 9 % par rapport à 2020. La tendance en France à consommer moins mais mieux se confirme, et on remarque que le budget alloué à l’achat d’une bouteille progresse. En 2021, 56 % des consommateurs français sont prêts à dépenser entre 11 et 20 € pour acheter une bouteille de vin, contre 22 % en 2013, et 23 % d’entre eux se disent prêts à la payer plus de 20 €, contre 6 % en 2013.
3. L’Italie : 24,2 millions d'hectolitres
Deuxième marché de l’UE et troisième marché mondial, l’Italie enregistre une consommation de vin similaire à celle de 2020. Sa production de vin atteint 50,2 millions d’hectolitres en 2021 : le pays produit donc deux fois plus qu’il ne consomme !
4. L’Allemagne : 19,8 millions d'hectolitres
Connue pour louer davantage la bière que le produit des vignes, l’Allemagne se place, malgré tout, en quatrième position des plus gros consommateurs de vin dans le monde. Avec 14,5 millions d’hectolitres importés en 2021, l’Allemagne reste le premier importateur mondial de vins en volume et le premier marché pour les vins français. Très friands des vins effervescents et très en avance sur le bio, les Allemands sont les premiers consommateurs de ces deux vins.
5. Le Royaume-Uni : 13,4 millions d’hectolitres
Avec une consommation de vin par habitant et par an de 23,8 litres en 2020, le Royaume-Uni – qui représente 6 % de la consommation mondiale de vin en 2021 – reste un pays européen dont la consommation est relativement faible. Cependant, il enregistre une hausse de 3,4 % de sa moyenne de consommation par rapport à sa moyenne des cinq dernières années et ce, malgré les conséquences du Brexit.
6. L’Espagne : 10,5 millions d'hectolitres
L’Espagne enregistre en 2021 une croissance de 9,9 % de sa consommation par rapport à 2020, et retrouve ainsi son niveau pré-pandémie, après avoir chuté au huitième rang des plus gros consommateurs de vin au monde en 2020, le marché étant impacté par la pandémie de Covid-19.
7. La Chine : 10,5 millions d'hectolitres
La consommation de vin en Chine est nettement inférieure à celle de la bière ou du baijiu (prononcez « baï-djo », l’alcool blanc national réalisé à partir de céréales comme le sorgho, le blé, le riz ou le maïs, NDLR). Le marché chinois de la bière correspond à 12 % environ du volume de bière vendu dans le monde : les Chinois consommeraient donc cinq fois plus de bières que leurs homologues allemands ! Pour ce qui est de la consommation de vin, le pays a connu une baisse de 15 % par rapport à 2020. Cela fait suite à la chute phénoménale de plus de 19 millions d'hectolitres de la demande nationale, après l’envolée de 2017, et qui a eu un impact négatif sur la consommation mondiale.
8. La Russie : 10,5 millions d'hectolitres
En Russie, on consomme davantage de vin en 2021 qu’en 2020, soit 2 % d’augmentation en 2021, phénomène continu depuis quatre ans. Bien que l’on ressente une volonté politique de privilégier la consommation locale, comme lors de la polémique sur la loi russe qui impose aux champagnes français d’être renommés « vin mousseux », l’intérêt pour le vin progresse et le pays représente un marché au réel potentiel. Affaire à suivre en fonction des retombées économiques de la guerre opposant la Russie à l’Ukraine.
9. Argentine : 8,4 millions d'hectolitres
L’Argentine a vu sa consommation de vin reculer de 11,1 % par rapport à 2020, et suit la tendance à la baisse que le pays d’Amérique du Sud connaît depuis le début du siècle. Les différents bouleversements économiques et la dévaluation de sa monnaie ont eu pour conséquences la baisse significative du pouvoir d’achat des consommateurs.
10. L’Australie : 5,9 millions d'hectolitres
En 2021, le dixième marché mondial en volume (ce qui représente 3 %) connaît une consommation supérieure à sa moyenne de 7,9 % depuis ces cinq dernières années. Un record battu pour ce pays, dont la consommation de vin émane de plus en plus de la génération Y, la part des buveurs de vin réguliers âgés entre 25 et 44 ans ayant augmenté d’un tiers entre 2018 et 2021.
Par Tatiana Jean-Dorize du journal le Figaro Publié le 14/09/2022
https://avis-vin.lefigaro.fr/economie-du-vin/o152215-classement-quels-pays-consomment-le-plus-de-vin-en-2021
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En 5 ans, les réservations d’hôtels en direct ont bondi, selon Coach Omnium
- Le 15/09/2022
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Coach Omnium vient de publier sa nouvelle étude, réalisée en juin dernier, et qui décrypte les attentes et comportements d’achat des clientèles hôtelières.
Parmi les critères les plus importants pris en compte pour sélectionner un hôtel par les voyageurs français et européens, la localisation vient en premier (88%), juste devant le prix de l’hôtel (75%). Ce critère est en hausse, car seulement 58% des sondés le mentionnaient en 2017.
Après le prix vient la bonne e-réputation des hôtels (46%). En effet, une fois leur hôtel sélectionné, 86% des voyageurs se rendent sur un site de réservation (Booking, TripAdvisor ou Expedia), pour consulter les commentaires, notes et photos laissés par d’autres clients.
En outre, 70% des voyageurs sondés par Coach Omnium réservent leur séjour directement auprès des hôtels, alors qu’ils n’étaient que 30 % en 2017. « Une fois que des hôtels qui conviennent sont identifiés, les internautes trouvent leur site internet officiel. Si ce dernier est séduisant, si le prix est plus avantageux, si l’on peut réserver en ligne et si, bien sûr, l’e-réputation est bonne, alors ils réservent en direct », analyse Mark Watkins, fondateur de Coach Omnium.
Autre enseignement de l’étude : le classement des hôtels par étoiles n’est plus autant pris en compte dans la réservation : seuls 16% des voyageurs y prêtent désormais attention, contre 64% en 2009.https://www.industrie-hoteliere.com/au-quotidien/2022-09-06-en-5-ans-les-reservations-dhotels-en-direct-ont-bondi-selon-coach-omnium/